Un peu d'histoire
Origine
D’après certains témoignages, la réflexologie plantaire aurait son origine au Pérou environ 12 000 ans avant J.-C. où l’ancienne civilisation des Incas l’aurait pratiquée. De plus, un traitement par pression sur des points réflexes au niveau des pieds était connu en Chine et en Inde il y a plus de 5000 ans. Étymologiquement, le mot «pied», en chinois, signifie «partie du corps pour sauvegarder la santé».
En Égypte
La plus ancienne trace nous vient d'Égypte ancienne. Dans le tombeau d'Ankhamahor, un physicien très influent de l'ancienne Égypte, faisant partie de la nécropole de Saqqarah, on a retrouvé plusieurs fresques murales datant de 2330 av. J.-C. représentant : la circoncision, la naissance d'un enfant, la pharmacologie, l'embaumement et de ce qui apparaît comme de la réflexologie. Deux personnages sont en train de se faire traiter les mains et les pieds. Les hiéroglyphes signifient : «ne me fais pas mal», le praticien répond : «je ferai en sorte que tu me remercies».
En Asie
L’empreinte du pied de Bouddha est illustrée par différentes petites cases. Par exemple, dans cette représentation, les orteils correspondent à la tête, siège de l’intelligence et de la plupart de nos organes sensoriels tels que l’ouïe, la vue, l’odorat, le gout.
On ne trouve pas de localisation d’organes sur les pieds de Bouddha, à proprement parler, mais les signes et symboles utilisés renvoient aux planches que nous utilisons aujourd’hui ; symbole de fertilité, de longue vie, etc.
Les autochtones d'Amérique
De nombreuses tribus autochtones d'Amérique du Nord se soignent traditionnellement par la pratique de la réflexologie plantaire. L'enseignement de cette technique est oral. Jenny Wallace, une autochtone cherokee de la "Blue Bridge Mountain" témoigne, dans l'ouvrage de Christine Issel "Reflexology : Art , science and History", de cet héritage : " Nos pieds marchent sur la terre et, grâce à cela, notre esprit est relié à l'univers".
En Inde
Le nom de Vishnu pada signifie "les pieds de Vishnu"
Ils sont richement garnis de symboles, représentant l'unité de l'univers et les différents aspects du UN ULTIMES. Nous ne connaissons pas la signification précise de chaque symbole, mais certains points correspondent à des points d'anatomie. À cette époque (1500 av. J.-C.), l'art, la science ainsi que la spiritualité formaient un tout indissociable.
Aux États-Unis
Dr Fitzgerald
Aux États-Unis, la réflexologie a été reprise et approfondie à partir de 1913 par le Dr William Fitzgerald (1872-1942). Il a notamment établi certaines théories entre autres le fait qu’une pression appliquée sur une partie de la main ou du pied était capable de neutraliser des zones spécifiques du corps. C’est à partir de là qu’il a établi la « thérapie des zones ».
Thérapie des zones
Il a divisé le corps en dix zones longitudinales, soit 5 zones du côté droit et 5 zones du côté gauche, qui se terminent par un orteil ou un doigt. Le Dr William Fitzgerald est le premier praticien occidental à appliquer cette technique dans les opérations ORL. Ces zones restent la base des cartes de réflexologie actuelles. Le Dr Fitzgerald transmet ses connaissances au physicien Joe Shelby Riley. Il publie plusieurs ouvrages entre 1919 et 1942.
Aux États-Unis
Eunice Ingham
C'est Eunice Ingham, une physiothérapeute américaine, étudiante du Dr Shelby Riley, qui mit au point au début des années 1930, à partir des découvertes du médecin, la réflexologie telle qu'on la connaît aujourd'hui. Elle est l'auteure du premier traité de réflexologie moderne qui propose une cartographie des mains et des pieds comme parfait reflet du corps, proposant ainsi, avant que le concept ait même été élaboré, une représentation holographique du corps humain.
Dwight Byers, son neveu a poursuivi son enseignement et a fondé The International Institute of Reflexology. Depuis les années cinquante, il fait la promotion de la réflexologie comme étant un moyen de vivre plus sainement sa vie.
Aux États-Unis
Stanley Burroughs
Le contemporain de Eunice Ingham est Stanley Burroughs, naturopathe (1903-1991). Son livre, Healing for The Age of Enlightenment (1976), faisait la promotion des points de pression.
Sa méthode était connue sous le nom Vita-Flex, ce qui signifie "vitaliser par réflexes".
Vita Flex est originaire du Tibet il y a plusieurs milliers d'années, bien avant la découverte de l'acupuncture. Stanley Burroughs l'a apporté aux États-Unis dans les années 1920.
Il a découvert et complété le système des réflexes déjà connu, en y ajoutant les représentations du corps sur les jambes, bras, omoplates, bassins, clavicules.